Actualités : Cérémonie de lancement officiel de la plateforme du FNRCCM

    Le ministre de la justice, Me Edasso Rodrigue Bayala, a présidé, ce jeudi 28 décembre 2023 à Ouagadougou, la cérémonie de lancement de la plateforme du Fichier national du registre du commerce et du crédit mobilier (eFN RCCM). La cérémonie a connu la participation du ministre du commerce, qui officiait en tant que parrain.

    Une nouvelle ère s’ouvre au monde des affaires avec le lancement de la plateforme du Fichier national du registre du commerce et du crédit mobilier (eFN RCCM), conçue par la Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF) qui est chargée de la gestion des centres de formalités des entreprises et du Fichier national du registre et du commerce et du crédit mobilier (FN RCCM) en collaboration avec le ministère de la Justice. Cette plateforme, selon le directeur général de la MEBF, Karim Ouattara, vise à permettre aux assujettis et aux tiers d’avoir accès aux informations conservées par le FN RCCM conformément aux textes en vigueur et à dématérialiser le dispositif de recherche de disponibilité et de réservation des dénominations sociales et des noms commerciaux d’entreprises. En conséquence, sa mise en exploitation concours à la réduction des procédures et les délais de création d’entreprises.

    Les recherches de vérification de la disponibilité des dénominations d’entreprises sont gratuites. Par contre, les demandes de réservation des dénominations d’entreprises sont payantes. Ainsi, les coûts de réservation des dénominations d’entreprises sont de 2 499 francs CFA pour les entreprises individuelles et 3 499 francs CFA pour les sociétés. « C’est une facilité qui permet d’améliorer le climat des affaires. Elle permet également aux PME de pouvoir régulièrement consulter chaque fois qu’un entrepreneur a envie de créer une entreprise, il rentre dans la plateforme et essaie de voir Est-ce que le nom auquel je pense est disponible. Si oui. J’y vais. Si non, je change de nom. Cette application va aussi permettre également d’éviter bon nombre de conflits entre les promoteurs d’entreprises, dans ce sens que nous avons de duplication de noms avec son lot de conséquences. La création d’une entreprise, c’est comme la naissance d’un enfant. Il ne faut pas que l’entreprise, une fois créée, soit confrontée à des problèmes juridiques en termes de propriété de la dénomination », explique M. Ouattara.

    Source : LEFASO.NET